lundi 30 novembre 2009

Tornata dall' Italia, molto lavoro previsto !

Salve !

Afin de me faire pardonner de ne rien avoir posté la semaine dernière pour cause de week-end élargi en Italie (Bononiae-Romae-Bononiae, mais surtout Romae ; vivent les locatifs ! :p), je vais essayer de poster des brèves tous les jours de celle-ci : elle s'annonce dense (colloque, cours, mémoire, visite à la Bnf : j'en sue d'angoisse d'avance...!) et mon mémoire est en train de dépasser le stade "lecture/prise de notes sur l'oeuvre - sondages bibliographiques plus ou moins dans le vague", qui est difficilement racontable, parce qu'assez répétitif (deux articles, ça va ; trois articles, bonjour les dégâts !).

Cet après-midi, par exemple, une fois arrivée dans mes pénates depuis l'aéroport, j'ai réglé son compte à la Vie d'Auguste. J'ai déjà lu tous les Douze Césars en latin, je le relis désormais en français pour vérifier que je n'ai rien raté et voir comment mes deux versions françaises traduisent tel ou tel passage (pour l'usage du conditionnel, notamment : ce n'est pas la même chose que d'écrire "on dit que Tibère aimait beaucoup la chair fraîche" et "on dit que Tibère aurait beaucoup aimé la chair fraîche" :p ; en latin, le conditionnel dans le discours indirect s'exprime avec une structure un peu compliquée, donc il peut y avoir un vrai choix de la part du traducteur).

Ensuite, j'ai repris toutes les occurrences que j'avais relevées et je les ai entrées dans mon maGnifiK Taaaableau sous l'équivalent NéoOffice d'Excel, ce qui me permet à chaque fois de me rappeler combien mes cours de "maths-informatique" de première L sont loin... et de me promettre à chaque fois de les ressortir du placard dès le prochain week-end chez ma mère. :p

J'essaie de voir si je peux tirer quelque chose du nombre de ces occurrences, en chiffres absolus et en pourcentages : par exemple, les dernières Vies présentent moins de références à des sources précises, donc on peut s'attendre à ce qu'elles comportent plus de rumeurs ; ce n'est pas le cas en chiffres absolus, mais comme elles sont aussi moins développées que les premières, quand on passe en pourcentages, ce sont effectivement elles qui ont les plus hauts. Par contre, ce qui est étonnant, c'est que c'est la Vie de Titus qui remporte le gros lot, alors qu'elle est, de loin, la plus positive, au point qu'on a parfois parlé de panégyrique (même si, pour avoir bossé sur les panégyriques pendant deux ans pour diverses raisons, je peux vous dire que la lèche de Suétone est beaucoup moins appliquée que celle de Pline le Jeune ; mais c'est vrai que Titus était mort lorsqu'il a écrit, tandis que Trajan, lui, était bien vivant).

J'arrête là-dessus avec mes histoires de chiffres, surtout que, comme tous les chiffres, ils ne valent rien s'ils ne sont pas interprétés et, pour le faire, il faut travailler sérieusement sur le texte, ce qui est quand même la base de ce que je fais. Je reprends donc à nouveau mes notes, pour voir ce que je peux en tirer, sur cette Vie en particulier, celles des autres Césars en général, l'oeuvre tout entière en encore plus général. C'est lent, au début on ne sait pas par quel bout le prendre, ça prend du temps, mais c'est aussi passionnant, parce que tout se met en place petit à petit.

Si je pouvais avoir fini toute cette relecture avant Noël, ce serait parfait, mais je n'y crois pas trop : je n'ai fini que César, je suis seulement au milieu d'Auguste et il m'en reste encore dix comme ça derrière, même s'ils sont de moins en moins développés. Le but est donc d'en faire le plus possible, mais la journée de demain ne sera pas productive du tout : journée Quinte-Curce le matin, cours à Nanterre l'après-midi, puis retour à Ulm pour cours de paléo ou suite de la journée, je ne sais pas encore. Et, comme je mange chez des parents le soir, la soirée ne sera pas fructueuse non plus.

Mais bon, sait-on jamais !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire