jeudi 3 décembre 2009

Jour 4 : la série continue.

Aujourd'hui, fameuse journée à la Bnf et, comme d'habitude, la Poisse m'a poursuivie.

Déjà, en y allant, j'ai dû faire demi-tour une fois pour récupérer ma bibliographie, puis une seconde fois, alors que j'étais déjà sortie de l'internat, parce que j'avais oublié ma carte d'il y a un an (vu que j'avais été plus ou moins soumise à la Question, je ne voulais pas risquer de me faire renvoyer illico dans mes pénates pour une connerie).

En fait, l'accréditation s'est bien passée : je suis tombée sur une dame très gentille, qui m'a appris notamment que 1) l'histoire du formulaire de pré-accréditation sur internet avait juste pour but de faciliter les choses et 2) que beaucoup de personnes oubliaient la fameuse lettre d'accréditation. Quand je pense à combien j'étais angoissée et catastrophée hier, à l'idée qu'elle ne soit pas tamponnée en bonne et due forme par la fac...

Je pensais donc que tout fonctionnait comme sur des roulettes, mais c'était compter sans ma scoumoune bnfesque. Je descends (intense moment d'angoisse), je m'installe, je commence à essayer de commander les documents dont j'ai besoin.

Je trouve le premier sans aucun problème ; le second n'apparaît nulle part. Ou, plutôt, si, il apparaît, mais jusqu'à 1999. De quelle année ai-je besoin ? Euh... 2001. C'est marrant, ça me rappelle quelque chose... Ah oui, c'est ça ! A Ulm, ils ont toute la collection jusqu'en... 2000. Comme a dit la copine qui m'accompagnait, c'est franchement pas de pot.

Bon, je finis par me dire que je verrai ça plus tard et je retourne à ma place. En attendant, je finis de recopier mes notes de mardi, puis je continue Tibère... Au bout d'une demi-heure, je vais à la banque de communication des documents : "Ah, non, désolée, il est encore marqué : "à prélever" - Ah bon ? Pourtant, ça fait déjà une demi-heure. - Alors ne vous inquiétez pas, il va bientôt arriver."

Je retourne à ma place, me replonge dans Tibère, oublie le temps. Quand je relève le nez, une autre demi-heure est passée. Je retourne à la banque de communication. "Ah, non, je suis désolée, il est toujours marqué "à prélever". - Vous plaisantez, là, ça fait presque une heure, maintenant. - Eh bien, il doit y avoir un problème. Ecoutez, je vais aller voir et on vous préviendra quand il sera arrivé."

Résultat : c'est seulement au bout d'une heure et demie que j'ai pu avoir ma revue et l'article que je devais consulter s'est révélé composé de quarante pages en italien... Au bout d'une heure et demie, j'étais tellement affamée que je m'endormais sur mon bouquin. Ma copine rentrait et je n'avais pas envie de demander une sortie temporaire (on vous accorde royalement une permission de deux heures pour déjeûner dans un quartier où il n'y a que des businessmen et dont les endroits pour manger archi chics sont résolument hors de prix ; même un simple sandwich coûte les yeux de la tête), alors je suis rentrée avec elle, mais, du coup, je suis condamnée à y retourner demain, en fin d'après-midi, après la paléo. Je suis partie pour bosser de 17 à 20, dans la joie et la bonne humeur...

Mais bon, voyons le bon côté des choses : j'ai maintenant le fameux sésame et ma relecture de Tibère est désormais finie...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire