samedi 5 mars 2011

Petite chronologie de mon samedi

7h30 : Se lever comme un jour de semaine le samedi matin, ça pue du boudin.

9h : Bordel, à force de comater, je vais être en retard !

9h24 : C'est la moment de faire mon best temps ever pour la remontée Censier-Daubenton-Rue d'Ulm.

9h27 : Nom d'un kangourou, on dirait que je vais y arriver ! 

9h29 : Yes ! je suis en train d'y... Oh my God ! mon ancien directeur ! gloups ! Espérons qu'il ne m'en veut plus... De toute façon, je ne pourrai pas le fuir toute ma carrière, il faudra bien faire quelque chose un jour.

9h30 : arrivée pile pour le début du colloque. 

9h45 : arrivée de mon ancien directeur (de l'intérêt de prendre directement l'escalier au lieu d'attendre l'ascenseur). Bonjour de chaque côté, aussi manifestement respectueux que possible et un peu gêné de ma part, un peu pincé de l'autre côté...

11h : pause. Je descends parler avec mon directeur actuel, vu qu'il m'a demandé de venir pour aider à mettre en place le repas de midi. Mon ancien directeur traverse l'allée de sièges dans ma direction. Doute : est-ce qu'il vient me parler ? De toute façon, je suis déjà descendue trop bas. J'espère qu'il ne venait pas me voir pour prendre des nouvelles, sinon je vais passer pour la méprisante et la malpolie de service... Il faut absolument que j'essaie de me rattraper à midi.

11h15 : je m'éclipse avec la femme de mon directeur actuel afin d'aller acheter de la nourriture en plus pour le repas : Chef lui avait dit de commander pour une vingtaine de personnes, on est nettement plus proches de la trentaine. 

11h30 : il faut qu'elle soit de retour à 12:30 pour le traiteur. Je propose d'aller au Franprix qui est à dix minutes de là, rue Monge.

11h45 : bordel, j'avais oublié que c'était dix minutes pour quelqu'un à la marche de croisière de dingue comme moi... 

12h20 : ça s'est fini par elle partant devant et moi suivant avec les bouteilles (n'y voyez aucune allusion : à ce moment-là, on n'avait même pas encore de tire-bouchon !).

12h25 : inspection du département. Zut ! il y a un colloque toute la journée dans la salle qu'on comptait utiliser ! Tant pis, on s'installera dans le hall.

12h32 : la femme de mon directeur est allée attendre le traiteur devant la porte. Je vois arriver un homme portant des cartons. Dix secondes d'hésitation. « Vous êtes là pour le colloque ? - Oui, mais je crains que ce ne soit pas pour le même... Nous comptions manger ici. - Mince ! nous aussi ! Vous êtes combien ? - Une trentaine. - Bon, on est moins nombreux, on va manger dehors : il fait froid, mais beau et la cour est abritée du vent. »

12h40 : le traiteur n'est toujours là.

12h50 : après coup de fil, il s'avère que le traiteur est en fait passé à 11h et a tout largué à la loge.

12h52 : récupération des victuailles. Heureusement que les colloques prennent toujours d'incroyables retards...!

13h30 : bon, qu'est-ils font ? En plus, ça embaume la nourriture, maintenant, et mon estomac crie famine.

13h45 : les participants de l'autre colloque reviennent dans leur salle. On aurait presque pu leur laisser la place et alterner, finalement. 

14h : avec 1h30 de retard, voici les nôtres. Mon ancien directeur n'est pas là.

14h30 : ils retournent travailler. Il n'y a plus rien à manger, je n'ai pas eu le temps d'avaler un morceau et j'ai fini en leur faisant des sandwichs au pâté. Je profite qu'ils s'en aillent pour m'en faire un rapidement.

14h45 : après avoir fini de tout ranger, la femme de mon directeur propose qu'on se fasse un sandwich au pâté, maintenant qu'on peut manger. J'accepte. On goûte le vin rouge, que j'ai choisi au pif (nom d'un bled du Midi pas loin de chez moi). Bilan : il est franchement dégueulasse ; voilà donc pourquoi ils se sont tous jetés sur le blanc...

15h : la femme de mon directeur propose de finir le pâté. Je ne suis un peu bleurp, mais j'accepte, histoire que ça leur fasse un truc lourd de moins à remporter. Chef, qui erre à la recherche d'une photocopieuse parce que quelqu'un n'a pas eu le temps de préparer ses exempliers, nous prête main forte. 

15h30 : de retour dans l'amphi. Cette fois, je suis tout à fait bleurp. Mon ancien directeur n'est pas revenu : j'ai donc bel et bien raté une occasion d'essayer de normaliser les choses.

16h15 : la digestion s'ajoute au manque de sommeil : j'ai de plus en plus de mal à suivre ce que dit l'intervenant.

17h : pause. Merci mon Dieu, c'est le moment de rappeler à mes neurones qu'il n'est pas 23h.

17h30 : reprise pour le sprint final. Je m'échappe et marche dans le froid jusqu'à Austerlitz, histoire de faire passer mes trois sandwichs au pâté. 

18h15 : rentrée chez moi. Thé. Joie. Livre III des Histoires de Tacite toujours pas fini : ce ne sera pas pour aujourd'hui.


Et vous, vous avez fait quoi de votre samedi...?

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